La génération Y est elle impossible à former ? (1)

Par le 24 janvier 2011

« Ils écrivent leurs SMS  pendant la formation ! », « Ils se connectent sans arrêt à Facebook depuis leur iPhone ! », « Ils critiquent l’entreprise alors qu’ils arrivent en stage d’intégration  ! », « Ils contestent la parole du formateur ! », « Ils arrivent en retard ! »… voici quelques unes des complaintes de formateurs entendues ces derniers mois, à propos de formations effectuées auprès de jeunes salariés. Serions nous vraiment confrontés à un nouveau rapport à la formation ? Ou bien simplement à de nouvelles manières d’exprimer ses ressentis, de se comporter dans un groupe ?

Trois billets pour en parler, le premier pour préciser ce que l’on entend par « Génération Y » et se demander si elle présente vraiment des caractéristiques particulières en matière d’apprentissage. Un deuxième, à suivre, pour se demander si tous les jeunes salariés aiment vraiment apprendre via « les réseaux et le numérique ». Et un troisième  pour interroger les dispositifs de formation.

Mais qu’est ce donc que la « Génération Y » ?

Il y a deux acceptions du terme « Génération Y ».

Une première acception se réfère à l’âge : la « génération Y » désignerait ainsi les personnes nées entre la fin des années 70 et le milieu des années 90. « Y » parce qu’ils succèdent aux « X » (qui, eux seraient nés entre 1959 et 1974), mais aussi parce qu’ils seraient, de part leur éducation, enclins à questionner le « pourquoi » des règles et contraintes (Pourquoi en anglais se prononce comme la lettre Y, Why) (Eric Chester). On trouve cette référence à l’âge dans l’article de Wikipedia, par exemple.

Une deuxième acception se réfère non à l’âge mais à une « culture Y ». On la trouve, par exemple, dans la définition donnée sur le blog Génération Y 2.0. Cette définition me semble plus intéressante que la précédente, parce qu’elle est plus utile pour faire la part des choses entre des caractéristiques liées à la jeunesse et d’autres liées à des mutations culturelles et sociales liés à « l’éducation, l’environnement et les technologies » (Génération Y 2.0). Oui, il y a bien des mutations culturelles, sociales, dont une partie est à la fois incarnée et rendues possibles par les média sociaux, que le site  résume en 4 mots : « Individualisme », « Interconnexion », « Impatience », « Inventivité ».

A vrai dire, l’exploration du terme « Génération Y » sur internet me met assez mal à l’aise, car nombre de caractéristiques -positives comme négatives –  me paraissent attribuées à ses membres d’une manière péremptoire et généralisatrice.  Je me rappelle avoir moi même appris par la presse, dans mes 20 ans, que j’appartenais à  une dénommée « bof génération »… sans m’être vraiment sentie concernée.

Une première question à se poser serait donc de discerner ce qui, dans les comportements, se rattache au simple fait d’être jeune : un salarié de 25 ans apprend il différemment d’un salarié de 40 ans ou plus ?

Apprend on différemment lorsqu’on est jeune ?

Comme pour la série de billets sur les seniors, je me référerai à Elkhonon Goldberg (Les prodiges du cerveau, Robert Laffont) sur ce sujet. Ceux qui ont lu les précédents billets se référant à cet auteur se souviennent que « l’hémisphère droit du sujet est dominant quand celui ci est confronté à un défi cognitif original » (E. G., p 234). Les deux hémisphères fonctionnent à part égales à un stage intermédiaire d’apprentissage. Et l’hémisphère gauche est dominant, en mode « pilote automatique cognitif » lorsque les activités proposées se réfèrent à des situations déjà fréquemment rencontrées par le sujet.

Tout au long de la vie, au fur et à mesure des expériences, l’adulte se constitue une « banque de données », stockées dans l’hémisphère gauche (l’hémisphère de la reconnaissance de formes). Tout au long de la vie se produit ainsi un basculement de droite à gauche du « centre de gravité cognitif » (E. Goldberg).

Pour le dire plus simplement, un adulte expérimenté en situation de formation puise dans son immense bibliothèque d’expériences passées pour trouver des correspondances, à partir de situations similaires précédemment rencontrées dont il s’est constitué une représentation détaillée. Confronté à une situation entièrement nouvelle, il doit repasser en mode « cerveau droit », ce qui peut être assez coûteux pour lui.

Au contraire, le jeune salarié ne pouvant utiliser le mode « reconnaissance de forme » travaillera spontanément en mode « hémisphère droit », qui s’attache moins aux détails qu’à une perception globale. Il est d’autre part au mieux de son potentiel cognitif – le poids du cerveau, le nombre de connexions neuronales, la circulation sanguine et l’apport d’oxygène dans le cerveau à leur maximum, la mémoire à court terme au meilleur de sa forme !  (Goldberg pages 56 – 60)

Non que le salarié senior ne puisse apprendre (voir le billet précédent). Mais il apprend à partir de son stock d’expériences préalables, alors que le jeune salarié peut apprendre plus vite à résoudre des problèmes entièrement nouveaux.

D’où, sans doute, des attentes différentes vis à vis de la formation, sur lesquelles nous reviendrons. Indépendamment des différences inter personnelles, le jeune salarié pouvant être davantage demandeur de vision globale, de sens, de principes généraux qui se déclineront en cas particuliers. Et le salarié expérimenté de partages d’expériences, d’analogies avec des situations déjà vécues.

Faut il s’étonner que les jeunes salariés aient des comportements différents ?

L’agacement, voir le sentiment d’impuissance, de certains formateurs face aux jeunes adultes en formation ne refléterait il pas une rupture dans le processus de transmission inter générationnel, dans notre société ? Les « rites » qui, dans l’entreprise comme dans le reste de la société, faisaient lien entre les « jeunes » et les « anciens » se sont ils perdus ? Et les comportements jugés insolents, non respectueux des règles ou de l’autorité, sont ils si nouveaux ?

A vrai dire, sans nier les difficultés rencontrées par les formateurs, la complainte est très ancienne. En témoignent ces citations :

  • « Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront jamais capables de maintenir notre culture » (Inscription sur une poterie babylonienne – 3000 avant J.C.)
  • « Notre jeunesse aime le luxe, elle est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. » (Socrate – 470 – 399 avant J. C.)…

Comme quoi tout ne date pas de mai 68 ou de Facebook…

Il n’est pas question de nier les véritables difficultés auxquelles sont confrontés certains formateurs, en particulier ceux qui forment des jeunes en voie de qualification, issus de parcours scolaires douloureux, en déficit de projet et de sentiment d’efficacité personnelle (Bandura ).

Mais renvoyer toute l’explication sur une question de génération ne donne pas, me semble t’il, de clés pour l’actions : la prise en compte des mutations culturelles, sociales, des stratégies d’apprentissage, me paraît plus riche pour questionner nos pratiques de formation et trouver des solutions.

Justement, l’usage des « Technologies de l’Information et de la Communication », des « médias sociaux », seraient il LA solution ? Ou du moins, en ferait il partie ? La suite au prochain billet…

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Vegan Ugg Sparkles Il y a 9 années

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Alexandre Muller Il y a 11 années

Pardonner le côté intégriste de ce détail mais Balylone n’existait pas en 3000 avant J-C. La cité émerge au niveau historiographique vers 1800 avant notre ère. Reste que même à 1000 ans près, l’exemple est excellent!

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Mathilde

Mathilde Il y a 12 années

@ Gilles Piard. Oui, ce n’est pas facile pour les jeunes salariés de trouver leur place, dans une société vieillissante où les adultes plus âgés tiennent les postes clés pour longtemps…
Accueillir avec bienveillance, accompagner, rester ouverts au formidable potentiel de créativité des plus jeunes, sont effectivement des attitudes plus fécondes que la critique.

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Gilles Piard Il y a 12 années

D’abord je propose que tous les adultes lisent attentivement tous ces exposés qui abordent le theme  » la génération  » Bidule », et dernièrement ; Y 2.02 , en ce mettant à la place d’un jeune qui lit ces exposés.
Merci de me communiquer vos impressions ,votre avis à ce sujet ?

De mon point de vue, chaque génération à son état du « MOI » qui est le reflet d’une société qui s’adapte selon les « modes de vie  » du moment présent. A savoir , la recherche d’une identité, existence et pour trouver leurs places dans cette Société  » encore plus dure de nos jours.
En effet, depuis la nuit des temps, il y a eu l’apparition de la VIE, de la jungle, la faune, les tempêtes, et les « Etres » qui composent ce monde.
Quels qu’ils soient, selon leurs provenances , leurs compositions , ces jeunes se sont toujours adaptés aux evolutions de la nature, de l’environnement, des vicissitudes de la vie.

Malheureusement, toutes les approches (via les livres, conférences, journeaux, débats, …) sur ce theme, par des grands « Maitre de la pensée », qui nous réinventent des nouveaux mondes, comme par exemple :  » L’invention du fil à couper le beurre, plus ou moins revêtu !, matiere nouvelle, phylo, pschyco, politico,….. ».. et maintenant, les Génératios X, Y, Y 2.02 et puis quoi encore !
C’est vrai quoi , il y avait des chevaux et le passage à la voiture, le telégraphe et le téléphone, et tout ces beaux monde se sont adaptés aux evolutions, etc…
Ils ne font que demontrer des evidences sur ce sujet LA GENERATION X, Y, mais au passage, ils s’enrichissent sur le l’inutile, même, ce qui devrait nous inquiter , ils hatisent un feu qui n’a pas lieu d’être.

Il faut savoir que pour certain , de ces grands GOUROUS , ils passent des heures à potasser, afin de traiter la problématique des mutations des GENERATIOS X, Y, Y 2.02, tel que :
Mais c’est bien sur ! c’est a cause des CONFLITS INTERGENERATIONNELS que tous les problemes sont générés pour la génération Y 2.02.

Je pense qu’ils font tous fausses route, mais qu’ils devraient utiliser leurs energies , pour se mobiliser tous à penser autrement, sur comment améliorer les attentes des jeunes : Trouver un stage en entreprise remuné, un emploi digne, des espaces de vie plus adapté , dans les petites AUSSI et dans les grandes ville a ceux qui n’ont pas de moyen , plus de justice, de partage, d’ecoute et respect de l’autre.

Une des clefs de la reussite , car des revolutions il y en a eu et il y en aura d’autre ,mais j’espere cette fois avec de la sagesse. l’idée, c’est que ces « maitres à penser  » aide les politiques a creer un pole social , stratégiquement neutre, depourvu de tout interet individuel , qui se bougent pour nos jeunes, pole éde tous les parties representés, pour traiter des sujets Citoyens, pour enfin, ecouter et mettre a plat des projets qui demandront du temps ( une decennie au moins ), pour generer un effet levier sur de nouvelle perspective pour nos jeunes qui en ont bien besoin.

Un citoyen qui adore son pays

Gilles du loiret.

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Mathilde

Mathilde Il y a 13 années

@ Benjamin Cheminade
Ce sera avec plaisir!
Bien amicalement

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benjamin chaminade Il y a 13 années

Merci pour la citation tirée de mon blog. Les choses évoluant, nous avons remplacé « Inventivité » par « Initiative », ce qui nous permet de parler de flexibilité des règles du jeux et prise de risque.
J’espère que nous aurons l’occasion de nous croiser pour échanger sur ce thème qui « même » à l’éducation nationale commence à faire vraiment débat.

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Mathilde

Mathilde Il y a 13 années

@Formation Acess
Oui, l’habitude d’utiliser les medias sociaux et internet dans un cadre privé et ludique ne se traduit pas forcément en une meilleure capacité d’apprentissage via ces medias. Apprendre relève de modalités d’usages différentes, ce qui nécessite une adaptation de la part de l’utilisateur.

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FORMATION ACCESS Il y a 13 années

Je pense que la génération  » Y  » est plus souple en matière d’apprentissage. Mais ce qui perturbe ce fil de continuation et d’exploitation, c’est ce nombre important de moyens de divertissements qui les entourent, ce qui force probablement le mauvais usage de ces nouvelles technologies.

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Mathilde

Mathilde Il y a 13 années

@Arnauld
Je pense comme toi que les technologies de l’information et de la communication ne changent pas les modalités d’apprentissage. Elles touchent à l’accès à l’information – mais l’information n’est pas le savoir, et le savoir n’est pas la connaissance. Et ce que nous savons du rôle fondamental du groupe dans l’apprentissage dès lors qu’il s’agit de modifier une représentation initiale reste inchangé. Ce qui m’intéresserait, c’est de savoir si le conflit socio cognitif fonctionne aussi bien via Webex… Je vais chercher de ce coté là…
Bien amicalement
Mathilde

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Mathilde

Mathilde Il y a 13 années

@Jonathan Kaye
Je partage votre point de vue sur ce nouveau rapport au savoir et au formateur, même si je l’attribue davantage à l’irruption des nouvelles technologies dans le « système » constitué par l’apprenant/ le contenu/ le formateur qu’à une question de génération à proprement parler.
Il s’agit de former les formateurs à cette nouvelle donne bien sur, mais aussi de les accompagner pour trouver une nouvelle posture. Ce peut être douleureux, car cela touche à leur identité professionnelle, souvent construite autour du verbe « transmettre ». Ce que les nouvelles technologies nous amène à questionner, me semble t’il, c’est ce que nous transmettons, puisque le savoir devient si rapidement accessible.

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Arnauld de Nadaillac Il y a 13 années

Grand merci pour cet article,
Mais Mathilde, finalement le processus d’apprentissage promu par Piaget et autres n’est-il pas toujours valable quelque soit la génération ? Partir de l’expérience qu’elle soit celle de ma page facebook ou celle de mon atelier dans mon usine du Creusot ?
Après, l’outil pour y accéder en situation de formation y sera différent.
La composante nouvelle peut être la notion d’individualisme que tu mentionnes qui elle, est en opposition avec la dynamique de groupe promue en formation d’adultes.
bien cordialement
Arnauld

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Jonathan KAYE Il y a 13 années

Bonjour à tous,

Tout d’abord je tiens à vous féliciter pour votre excellent blog qui permets aux acteurs de la formation (dont moi) de s’informer et d’enrichir leurs pratiques pédagogiques. Cet article soulève une problématique centrale pour les acteurs de la formation d’aujourd’hui: quel est notre rôle ? Peut-on vraiment espérer que les stagiaires s’adaptent aux formateurs ? Doivent-ils avoir un ‘comportement’ nous permettant de les former ?! Je grossis le trait afin de bien insister ce à quoi nous faisons face: la mort de l’éducation net de la formation tel que nous la connaissons.

La nouvelle génération n’apprend plus de manière frontale, linéaire , mono-source. Le formateur devient facilitateur et conseiller, la transmission se fait de manière collaborative et la pédagogie doit être individualisé. La révolution technologique offre un monde aux repères entièrement distinct des générations précédents, et même celles-ci doivent accepter et intégrer ces nouveaux repères. Le savoir ne se transmet plus de la même manière, les anciennes générations ont encore cette « capacité mais reflète-t-elle les besoins du monde professionnel d’aujourd’hui (et, surtout, de demain)?

Bien entendu, nous ne devons pas tout abandonner et oublier le travail fourni par des professionnels qui malgré le peu de reconnaissance font preuve de dévotion, créativité et d’excellence. Offrons-nous le luxe de repenser la pédagogie et de se re-centrer sur les problèmes pédagogiques: comment individualiser l’apprentissage? comment vérifier la compréhension ? Quel savoir/compétences veut-on (doit-on) transmettre ? La technologie disponible nous offre des solutions abordables, ludiques et intuitives pour répondre à ces questions. A mon sens, la question n’est pas de savoir comment elle peut-être formée mais plutôt: comment va-t-on formé les formateurs de demain?

Je vous invite à découvrir le monde des technologies éducatives sur : le-blog-info.com

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Mathilde

Mathilde Il y a 13 années

@Maud J’ai un point commun avec ta maman: moi aussi je me sens proche des caractéristiques attribuées à la Génération Y!

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TCM Il y a 13 années

D’abord, merci pour ce très intéressant billet qui aborde un sujet récurrent (« de quoi parlent deux formateurs qui se retrouvent devant la machine à café ? » – « d’histoires de formateurs » ? Eh non ! « De génération Y » ;-))

Comme vous tous semble t-il, je suis convaincue que l’âge n’est pas tant en lien. A lire le descriptif, je fais partie de la génération Y -comme la mère de Maud ou « pire » encore- … j’ai plus de 50 ans…
Et j’avais aujourd’hui en formation un « gamin » de 22 ans qui devait faire partie de la génération… T peut être ? En tout cas, bien « formaté », un cerveau gauche sans aucun doute, cortical gauche probablement, et une impression culturelle orientée processus etc.
Il n’empêche qu’il a été aussi satisfait de ces deux jours passés ensemble que ses collègues beaucoup plus « génération Y » telle que décrite.
Pour ma part, j’ai obtenu sans la moindre difficulté des mobiles sur vibreurs et des portables éteints, des démarrages après pause à l’heure dite etc. et je n’ai rien d’exceptionnel.

Oui, nous interroger sur les techniques d’apprentissage que nous utilisons, nous, formateurs (ou enseignants évidemment) est LA première question.
Nos publics, qu’ils aient 16 ou 50 ans ont accès à plus d’informations et de contre-infos, à plus de comparatifs, à plus d’avis de tous poils que nous n’en avions il y a 20 ans ; ils sont donc plus critiques.

J’arrête ! Ce n’est qu’un commentaire 😀

Mais ce sujet est passionnant et j’avoue m’y laisser prendre.
Encore merci

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MMC Il y a 13 années

j’attends avec impatience la suite. ..
sans nous focaliser sur un seul type générationnel, l’attitude des Y peut permettre de considérer les apprenants non plus uniquement sous l’angle de leur métier / fonction / compétences. Et donc aussi d’adapter les contenus / méthodes des modules de formation en fonction des personnes. Voir l’expérience de MIntzberg qui organise des formations courtes (90′) pour des cadres expérimentés, sans formateur présent ni outils sophistiqués : papier crayon et échange d’expériences.
Et si les acteurs de la formation eux aussi tenaient compte de ces différences?

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Maud Il y a 13 années

Limpide et éclairant. Je fais partie de la génération Y d’après mon âge, de part ma fonction, chargée d’affaire e-learning et de part mes centres d’intérêts, il me semble. Et je suis étonnée tous les jours de constater que les caractéristiques de ce que l’on appelle « la génération Y » peuvent se retrouver chez tout le monde (et notamment chez ma mère!).
Tout en préservant le suspens des prochains billets, en ce qui me concerne, j’aime beaucoup apprendre via le numérique et les réseaux sociaux, mais mes amis du même âge pas forcément. Et j’attends d’un dispositif de formation qu’il m’offre du contenu, des échanges et des outils pour aller plus loin…Curieuse de savoir si je suis dans la norme observée ou pas !

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Mathilde

Mathilde Il y a 13 années

@ ash: Bien vu et pardon pour la faute de frappe. Je devais penser cinéma… Il s’agit d’Albert Bandura, bien sûr. Merci pour votre vigilance. Je corrige de ce pas!

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