Une vision de la formation tout au long de la vie en Europe pour 2030

Par le 17 juin 2013

Pour rester employable, nous devrons tous, à l’avenir, développer une culture de l’auto-formation basée sur les compétences et les aptitudes valorisées par le marché du travail. Comment apprendrons-nous en 2030 ? Comment le digital impactera nos pratiques individuelles de formation ? Quelle sera la place des ressources pédagogiques libres et autres MOOC dans notre formation tout au long de la vie ?

C’est à ces questions que le groupe de recherche, The Institute for Prospective Technological Studies (IPTS), rattaché au centre de recherche la commission européenne (JRC), s’est penché lors d’un atelier à Séville les 29 et 30 avril 2013, durant lequel une vingtaine d’experts ont planché sur les scénarii possibles.

Ayant eu la chance d’y participer, je vous propose de partager ma vision et de lancer le débat :

schema-formation-professionnelle-europe

L’environnement de travail

Si nous projetons  l’environnement de travail en 2030 sur les bases de ce que l’on connait aujourd’hui, il est vraisemblable que :

  • La société numérique dans laquelle nous évoluerons rendra le marché du travail très flexible, segmenté et  particulièrement changeant. Il sera organisé selon le «skill on demand», où les entreprises solliciterons les compétences dont elles auront besoin au moment où elles en auront besoin. Nous travaillerons pour plusieurs employeurs, parfois en même temps, souvent à distance.
  • La performance des employés sera mesurée et quantifiée en continu au travers de systèmes de mesures numériques, les «analytics». La démonstration des compétences et des aptitudes sera préférée aux diplômes.
  • Le savoir sera disponible et gratuit. L’information sera partout. Les ressources de formation seront nombreuses.
  • Les barrières existantes s’estomperont : les limites du public/privé, professionnel/ personnel, bureau/domicile, réel/virtuel, formel/informel, seront confuses.

Dans ce contexte, chacun d’entre nous devra dédier au moins 20% de son temps à renouveler ses compétences pour rester employable et s’efforcer de coller à celles requises par l’évolution du marché du travail.

Nous apprendrons partout, à tout moment, à la demande, par tous les canaux.

L’apprenant sera le centre des dispositifs de formation

Les futurs dispositifs de formation seront personnalisés, centrés sur l’apprenant. Chaque individu sera responsabilisé pour définir sa stratégie d’apprentissage dans son écosystème (entreprise, réseaux, écoles, communautés). Cette capacité à organiser sa formation sera une clé dans le succès personnel et professionnel.

Nous chercherons à développer en continu un ensemble de compétences et d’aptitudes distinctives, en vue d’être capable de réaliser les nouveaux métiers et les nouvelles missions demandés par le marché du travail. Ces compétences pourront être démontrables au travers d’une multitude de preuves : qualifications, certifications, badges, recommandations de pairs, accomplissements remarquables….

Les interfaces seront révolutionnées

Dans un océan de ressources pédagogiques et d’information, la révolution viendra des “interfaces” qui distingueront et filtreront les ressources pertinentes par rapport aux projets de formation de l’apprenant. Elles agiront comme des fenêtres vers les contenus et les expériences de formation les plus pertinents. On retrouvera :

  • L’entreprise : Université d’entreprise, lieu de travail
  • Les écoles et organismes de formation
  • Les réseaux sociaux
  • Les environnements personnels d’apprentissage, les « PLE»,  Au-delà des moteurs de recherche, ils agiront comme des agrégateurs experts de contenus rapprochant les ressources  en ligne avec les objectifs pédagogiques de l’apprenant. Bientôt, il suffira de rentrer la compétence à acquérir pour se voir proposer des parcours de formation adaptés à son profil
  • Machines mobiles et connectées proposant des savoirs en juste à temps : smart phones, tablettes, montres, lunettes, chaussures…

Les ressources pédagogiques

Nous retrouverons :

  • Les ressources pédagogiques de l’entreprise (programmes corporate, savoir-faire, collègues …)
  • Des Global Learning Objects, programmes de référence du domaine privé
  • Des formateurs, professeurs, coach
  • Des ressources pédagogiques libres (OER et MOOC)
  • Des contenus personnels (information stockée, des réalisations personnelles…)
  • Ses amis, ses communautés
  • Ses pairs (blogs…)
  • Des applications mobiles

Les ressources pédagogiques seront très nombreuses mais seules subsisteront celles qui intégreront :

  • Des contenus de très haute qualité
  • Des activités dynamiques et ludiques (serious game,..)
  • Les nouvelles technologies de l’information (NTIC…) et les nouveaux médias
  • Un mode de fonctionnement collaboratif (peer to peer, open source)
  • Un lien avec des systèmes évolués d’évaluation permettant de délivrer une preuve l’acquisition de compétences
  • Une reconnaissance au moins européenne, sinon mondiale

Comme disait Einstein, « Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt» mais vous pouvez consultez l’intégralité des visionary papers sur ce lien : Open Education 2030, Part I: Lifelong learning

 

Et vous, qu’elle est votre vision 2030?

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Alain Il y a 4 années

Article très inspirant merci beaucoup ! Pour moi l’avenir de la formation sera le e-learning. J’ai commencé récemment a me former sur ce site, un format netflix mais de la formation : https://master-business.net/fr/?aff=5993 j’adore ! Je ne peux que vous conseiller d’aller y faire un tour. Bonne journée

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Sylvie RATTIER Il y a 7 années

je suis en fervente convaincue de ces théories, cependant quel regard porte-t-on aujourd’hui sur les collaborateurs qui ne sont pas en capacité d’aller vers ces modes d’apprentissage, et/ou qui n’en ont pas envie?
En tant que Manager, je suis confrontée à cela au quotidien, et quelles actions avons nous sur les capacités cognitives d’un individu?

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    Mathilde Bourdat

    Mathilde Bourdat Il y a 7 années

    @Syvie Rattier Effectivement la motivation intrinsèque et la capacité d’apprendre en autonomie deviennent clés .. leur absence pouvant représenter un handicap de fait. Certaines entreprises ont beaucoup travaillé sur le sujet, avec de bons résultats, en combinant différentes approches : remédiation cognitive, ateliers attirants parce que proposant une entrée par l’intérêt personnel, parcours de formation couplés à la progression dans la filière métier ..

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Sylvie RATTIER Il y a 7 années

je suis en fervente convaincue de ces théorie, cependant quel regard porte-t-on aujourd’hui sur les collaborateurs qui ne sont pas en capacité d’aller vers ces modes d’apprentissages, et/ou qui n’en ont pas envie?
En tant que Manager, je suis confrontée à cela au quotidien, et quel action avons nous sur les capacités cognitives d’un individu?

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Mathilde Bourdat

Mathilde Bourdat Il y a 10 années

@Polixenne « On apprend toujours seul, mais jamais sans les autres » écrit P. Carré. L’apprentissage, en effet, est toujours un acte social. Et bien d’accord avec vous pour dire que la coopération, la mutualisation des savoirs, l’absence de compétition (car la compétition empêche d’admettre son ignorance et de solliciter de l’aide) sont de merveilleux fertilisateurs d’apprentissage.

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Polixenne Il y a 10 années

Très bon article, mais à mon sens il manque la dimension collective, pas dans l’échange ou l’interaction de personnes à personnes, mais dans les modalités même d’apprentissage .Le côté mutualisation des progrès ne pourra être efficient que si on quitte le mode égoïste pour adopter le mode solidaire. Si chacun n’a pas ça en tête, le système sera efficace pour une élite, c’est tout;
j’ose espérer que nous aurons progressé sur ce point.sinon on aboutira à une partie de la population connectée efficace, formée, …et vous voyez la suite! 2030 c’est demain matin…

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Hary RAZAFINIMPIASA Il y a 10 années

Grand merci. malheureusement les réticents à l’innovation demeurent majoritaire. Les politiques et hauts responsables de l’éducation et de la formation ne comprennent pas les enjeux et perspectives offerts par les TIC

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    Mathilde Bourdat

    Mathilde Bourdat Il y a 10 années

    @Hary. Oui, il y a des freins … mais pas toujours institutionnels ! Ces freins viennent aussi des apprenants eux-mêmes parfois. Et ils me semblent très liés aux représentations de ce qu’est « apprendre », « se former ». Beaucoup de ces représentations restent intimement liées à l’expérience scolaire … Il me semble que tout évoluera très vite lorsqu’une nouvelle génération, formée autrement en formation initiale, utilisant couramment le digital pour accéder à l’information et apprendre, arrivera en formation tout au long de la vie.

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dirare abdesselem Il y a 10 années

Merci infiniment Stéphane Canonne et permettez moi de mentionner que l’éducation, la formation et l’enseignement sont étroitement liés au champs politique et à la nature des relations de forces dans toute société . Et si on prend la situation actuelle de ces facteurs dans la société dite moderne, on ne peut pas nier ce qu’ a appelé Pierre Bourdieu « le retour d’une nouvelle noblesse » à cause de la faiblesse des forces du bien, cette nouvelle noblesse qui n’est pas du tout « la bourgeoisie » avec tous ses enjeux elle aussi , est fortement allergique à tout genre d’esprit critique sauf pour sa progéniture. Tout ceci met en grande lumière pourquoi on est actuellement en occident devant une propagande folle et détournant pour un enseignement qui se focalise sur ce qu’on appelle « SKILLS » et savoir’ faire dans toutes le établissements de l’enseignement publique, au moment ou les écoles des enfants de cette nouvelle noblesse insistent sur le fait que ses enfants monopolisent les connaissances et développent leur métacognitif sachant qu’ en sociologie une loi dit que CELUI QUI MONOPOLISE LES CONNAISSANCES ET A UN METACOGNITIF DEVELOPPE DOMINE LES AUTRES QUI SONT PRIVES DE CETTE METACOGNITION , ça veut dire les enfants des opprimés qui n’ont appris dans l’écoles publique que de simples habiletés qui facilitent de les mettre au service des autres sans problèmes tant qu’ils sont privés des connaissances et surtout d’un métacognitif qui permet le questionnement et autre chose … plus importante.
En résumant, je veux dire que toute analyse du système d’enseignement ou de formation sans prendre en considération ses liens étroits avec le champs politique est un grand risque d’oblitérer le focal dans cette analyse.
 » LONG-LIFE LEARNING » IS A NOBLE VALUE BUT POWER OF IL WANT IT AS SHE WANT NOT AS WE DO…
Tank you very much Stéphane Canonne

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ocarbone Il y a 11 années

>l’ouvrier à la chaîne, surtout, devra consacrer une bonne partie de son temps à se former sur des nouvelles compétences pour rester employable, que ce soit avec les NTIC ou non.

Tout à fait d’accord … mais ce n’est pas du futur, c’est déjà le cas aujourd’hui ! Et s’agit-il seulement de l’employabilité du salarié ? Non la rentabilité et la compétitivité de l’employeur est aussi concernée 😉

La vidéo http://www.apprendre2point0.org/lentreprise-apprenante-est-elle-tributaire-des-ntic/ présente 2 entreprises qui ont mis en place une organisation apprenante … et en effet la technologie n’est pas forcément nécessaire.

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ocarbone Il y a 11 années

L’impact des NTIC sur notre façon d’apprendre et de travailler est devenu incontestable. Cet article présente bien les évolutions qui ont commencées à émerger au siècle dernier (et oui déjà !).

Cependant peut-on considérer que tout les métiers vont profiter de ces évolutions ? Et dans tout les pays ? Il me semble que les changements concernent plus certains pays et certains métiers … celui qui est à la chaine dans une usine restera à la chaine. Pour lui, pas de mobilité, pas de flexibilité. Pas besoin de formation non plus, les performances étant déjà optimisées … et la prochaine étape étant certainement la délocalisation.

Mais oui, l’impact des NTIC est incontestable … mais il n’est pas identique dans tout les contextes, et dans tout les pays 🙂

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    Stéphane Canonne

    Stéphane Canonne Il y a 11 années

    Bonjour,
    vous avez raisons de rappeler que les inégalités selon les métiers et selon les pays resteront très grandes.
    Je pense par contre que l’ouvrier à la chaîne, surtout, devra consacrer une bonne partie de son temps à se former sur des nouvelles compétences pour rester employable, que ce soit avec les NTIC ou non.

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Pierre Hébrard Il y a 11 années

Merci pour cette vision à long terme (avec les limites de toute prospective : on repère certaines tendances récentes et on fait l’hypothèse qu’elles se poursuivront sans qu’aucun facteur ne vienne les modifier).
Deux nuances me semblent aussi à introduire. A propos des affirmations : »Le savoir sera disponible et gratuit. L’information sera partout. Les ressources de formation seront nombreuses ». Il me semble utile de distinguer les informations disponibles du savoir. Pour qu’une information devienne une connaissance, il faut que les apprenants puissent l’intégrer et en faire quelque chose d’utile pour eux, c’est à dire qu’elle leur soit accessible. Cela soulève à la fois la question de leur forme, de leur mode de présentation, mais aussi des prérequis permettant de comprendre son contenu. Qui peut faire réellement un usage des cours du MIT ? La gratuité n’est pas non plus évidente : il faudra bien rémunérer les concepteurs et les fournisseurs de contenus.
Le deuxième bémol concerne la précarité et l’incertitude généralisée sur le marché du travail que vous anticipez. C’est bien un tendance forte des dernières années. Qu’elle se poursuive jusqu’au stade que vous décrivez suppose une absence de résistance des salariés. Ne peut-on espérer qu’un compromis soit trouvé entre souplesse et sécurisation des parcours professionnels. Je ne suis pas sûr que la précarité et le contrôle permanent soient les seuls facteurs de la compétitivité et de la qualité.

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    Stéphane Canonne

    Stéphane Canonne Il y a 11 années

    Bonjour,
    je suis d’accord avec vos deux nuances, et plus largement sur les limites d’un tel exercice.

    – Il faut effectivement distinguer l’information du savoir, le pont entre des deux étant soumis à de nombreuses conditions (accessibilité, motivation, pratique…). Reste que la surabondance des contenus pédagogiques (OER) aura probablement un impact majeur sur les pratiques de formation autonome
    – sur la flexibilité du marché du travail et ses conséquences sociales, je pense que le débat ne se résume pas à un clivage dirigeants/salariés mais bien à une évolution culturelle issue de pratiques individuelles.

    La période à venir est décidément passionnante

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Dimitri Il y a 11 années

Bonjour,
Je vous félicite pour cet article, très bonne réflexion.
J’ai cru pendant un moment que je suis déjà en 2030.

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LECOQ pascal Il y a 11 années

Oui Gaëlle c’est une révolution qui est en marche, sauf que l’on parle toujours de formation et d’apprentissage à l’heure de la professionnalisation..que l’on parle de dispositifs, de moyens à disposition en oubliant qu’il y a un facteur essentiel à tout développement cognitif, l’implication humaine….c’est une révolution à faire!

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Michael Normandin Il y a 11 années

Bonjour Stéphane,
Bonjour à toutes et à tous,

Un Grand Bravo pour votre article Stéphane !
Il nous interroge sur nos futures pratiques, comme futurs apprenants, « employables » ou professionnels de la formation tout au long de la vie.

Il m’interpelle aussi sur les (r)évolutions déjà bien avancées et pour lesquelles nous devons/devrons adapter nos approches.

Quelques exemples :
– faire émerger des entreprises et organisations véritablement apprenantes, avec en ligne de mire une nouvelle gouvernance de l’information d’abord, de la formation ensuite ;
– mettre à disposition des ressources de qualité, certes, mais avec la question de la pérennité de ces ressources pour les entreprises, soumises à pressions constantes de leur écosystème ;
– donc trouver le meilleur compromis cap-vitesse pour construire et articuler un « Capital Pédagogique » de qualité tout en répondant aux besoins immédiats de l’organisation que nous servons ;
– repenser nos parcours d’apprentissage, en fonction de ces éléments, et de nature à répondre juste à temps aux besoins spécifiques de chaque apprenant ;
– faire évoluer le cadre réglementaire de la formation professionnelle en France, peut être encore trop rigide aujourd’hui, pour inciter les grandes organisations à monter à bord de ces évolutions…

Des changements structurels, culturels aussi pour :
– les apprenants : apprendre à apprendre, seul et avec les autres, interagir avec ses pairs et son environnement, être encore plus acteurs de leurs apprentissages, partager…
– les acteurs de la formation : accepter ces changements, adapter les approches, les parcours, accompagner encore plus finement les apprenants, conseiller les organisations avec encore plus de pertinence pour répondre à ces nouveaux enjeux, partager…
– les organisations : devenir apprenantes, partager…

De belles opportunités en perspective !

Merci encore pour cet article et au plaisir d’échanger, de partager…

Très belle journée à toutes et à tous.
Bien à vous

Michaël

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    Stéphane Canonne

    Stéphane Canonne Il y a 11 années

    Bonjour Michaël,
    merci pour votre commentaire.
    Ce sont, en effet, de belles opportunités si les environnements (entreprises, réseaux, …) deviennent réellement apprenants et non simplement informatifs. Les challenges sont nombreux tant dans l’entreprise qu’en dehors. C’est passionnant. Ceux qui l’auront compris auront un coup d’avance.
    A bientôt
    stéphane

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Jean-Philippe Il y a 11 années

Merci Stéphane pour ce partage très instructif.
Je me demande comment la question de la standardisation des offres pourra t-elle survivre dans un tel environnement …
Je me demande aussi comment construira t-on son parcours tout à fait unique sans perdre son temps à s’y retrouver dans ce chaudron d’informations et de ressources toutes les unes plus alléchantes que les autres. Je pense que la notion de sens et la cohérence des valeurs seront un filtre à l’entrée pour les futurs apprenants, sans doute bien plus important encore que les recommandations sur les réseaux sociaux trop soumises aux effets de modes et d’annonces.
Au plaisir d’échanger là-dessus un de ces jours.

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    Stéphane Canonne

    Stéphane Canonne Il y a 11 années

    Merci jean-philippe,
    Je pense que des agrégateurs experts (PLE) vont se développer pour proposer les ressources les plus pertinentes dans une logique de parcours. Je suis d’accord avec vous, le sens et la cohérence seront les clés de ces nouvelles interfaces. Elles seront également étroitement couplées avec des systèmes d’assessment très perfectionnés.
    A bientôt,

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Stéphanie Il y a 11 années

Bonjour,

Le lien pour télécharger l’étude Formation Europe 2013, permet de télécharger une étude sur la négociation commerciale. Pouvez vous activer le bon lien pour télécharger l’étude formation?

Merci

Bien cordialement,

Stephanie

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Mathieu Viltart Il y a 11 années

Bonjour,

Je vous remercie pour ce beau travail de synthèse, il est important de regarder l’avenir car toute employabilité française en dépend.

L’employabilité est aussi le maître mot du Fongecif depuis 2011, voire depuis mon passage chez le principal d’entre eux ?

Le financement des Opacif (= Fongecif, Afdas, etc) obéit à des règles précises, celles que nous respecteront afin de travailler dans la qualité et dans la durée, uniquement.

Nous regardons nos chers Opacif comme réducteur potentiel de la masse salariale d’une entreprise en temps de crise et apprécions communiquer pour des individus, avec ces personnes de très bonne compagnie.

Cordialement,

Mathieu Viltart

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Arnauld de Nadaillac Il y a 11 années

Un grand merci pour cette rélfexion et le lien. Tout dépend aussi des évolutions des organisations; entreprises et pouvoirs publics légiférant sur les conditions de travail.
J’ai des stat des USA donnant 2,5 % d’employés travaillant chez eux pour 1,86% il y a 5 ans. Celà nous ferait moins de 10% en 2030…Pas une révolution mais j’imagine que tout celà n’est pas linéaire.
Merci pour les pistes de réflexion…

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Mathilde

Mathilde Il y a 11 années

Un grand « Bienvenue » à Stéphane sur le blog de la formation professionnelle ! Notre équipe s’enrichit ainsi d’une approche plus internationale. Quelle équipe !

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JmarcFJ Il y a 11 années

Bonjour Mathilde,

Actuellement je relis des ouvrages sur l’histoire de la physique. Très instructif.
D’un modèle geocentré (Terre centre de tout) à Héliocentré (Le soleil centre de tout), cette révolution a bouleversé jusqu’aux plus religieux. L’histoire du combat entre ces deux visions du monde est riche d’enseignement.

Tant l’idée de l’apprenant en Roi Soleil ne peut que me séduire quand je suis apprenant, tant en qualité de formateur, il me semble être plus apporteur de lumière que cet apprenant qui évolue au mieux dans un clair-obscur..

L’histoire de la physique continue et d’un modèle héliocentré, nous passons à un modèle sans centre, avec simplement des dynamiques, des lois (connues et inconnues) et les récentes découvertes nous montrent qu’une planète peut se former indépendamment des lois connues actuelles. (http://www.cieletespace.fr/node/10518 )

A titre personnel, les modélisations centrées sur l’apprenant comportent des biais cognitifs qui nous font oublier d’autres forces bien plus importantes avec lesquelles apprenants et formateurs, nous interagissons.

En 2030, qu’en sera-t-il des ressources, des modèles économiques, des théories de l’enseignement et de l’apprentissage ?

Aucune idée mais ces projections nous permettent toutefois de mieux appréhender et de réfléchir sur aujourd’hui. C’est pourquoi je salue cette initiative de lancer cette réflexion sur la formation.Cette animation de nos connaissances, de donner vie à nos savoirs.

Merci

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    Stéphane Canonne

    Stéphane Canonne Il y a 11 années

    Bonjour jean marc,
    je suis d’accord avec vous, l’exercice de prospective a pour objectif de nous faire réfléchir et surtout d’agir face aux (r)évolutions que nous vivons actuellement.
    A bientôt

    Stéphane CANONNE

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Gaëlle MENIN Il y a 11 années

Merci Stéphane, c’est une véritable révolution qui est en marche!

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