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Valider des acquis de formation avec des tests de connaissances

Fabienne BouchutCheffe de projet innovation Cegos

Le test de connaissance est une modalité d’animation interrogative qui permet une analyse précise, factuelle des connaissances acquises à un instant T dans une expérience d’apprentissage. Cette technique d’animation vient apporter un moment très formel à un parcours de formation ; elle peut être gamifiée ou non.  

Le digital a décuplé les possibilités offertes pour concevoir des quiz pertinents rapidement sur des plateformes outils auteurs gratuits ou sous abonnements. De nombreux outils pour concevoir des quiz sont apparus : ils facilitent l’élaboration de ces tests et l’évaluation finale des apprenants.

Quels sont les bénéfices des tests de connaissances ?

L’apprentissage se crée sur la base de connaissances qui s’acquièrent et de comportements nouveaux qui se mettent en place. Pour faciliter ceci, l’apprenant a besoin d’ancrer dans sa mémoire ce qu’il apprend dans la durée et de savoir ce qu’il sait afin de l’activer au moment opérationnel où il pourra l’appliquer. Sachant ce qu’il aura acquis il sera en mesure d’évaluer les manques à combler et ce qui est maîtrisé.  Cela lui permettra dans certaines formations d’être gratifié par un badge, un certificat ou un diplôme et pourra conditionner l’obtention de ceux-ci. Indiquons ici que c’est parce qu’il sait ce qu’il sait que l’apprenant est encore plus stimulé dans son apprentissage : le principe de métacognition renforce le cycle d’apprentissage.

Ainsi les validations des acquis sont utiles plusieurs fois au cours d’un parcours de formation. Pour que la mémorisation soit facilitée, la répétition des connaissances est un pré requis qui doit formater la progression pédagogique.

Le formateur a lui besoin de mesurer ce que les participants ont retenu pour ajuster ses propos et rythmer le déroulé de la formation avec des apports et exercices adaptés. Les tests de connaissances lui permettent d’apporter par des preuves des résultats factuels, reflétant la réalité, de lire les progrès qui attestent des acquis de la formation. Il évalue ainsi le niveau, et peut orienter sur des apports complémentaires et/ou des clés pour progresser.

Les tests de connaissances sont aussi un bon moyen pour féliciter les apprenants et les accompagner dans la durée.

Quels sont les possibilités de conception et d’association à un parcours blended ?

Les tests de connaissances reposent sur plusieurs formats de questions qui pourront être jouées de façon chronologique ou aléatoire pour que chaque apprenant ne se trouve pas confronté au même ordre établi en cas d’examen.

Les formats de questions principaux sont les questions binaires, les questions à choix multiples, les questions avec saisie de texte. Mais on trouve d’autres formats utiles : les textes à trous, l’ordonnancement, les reconnaissances sur image… Pour soutenir l’attention il est important de varier les formats utilisés si le questionnaire se doit d’être long et d’éviter de complexifier inutilement : le quiz se doit d’être précis, clair et sans ambiguïté.

Les quiz peuvent être joués au cours de plusieurs moments lors d’un parcours d’apprentissage : en amont d'un parcours ils permettront de mesurer le niveau des apprenants et de les inciter à se questionner et à prendre leur envol pour suivre la formation.

Durant un moment synchrone ils nourrissent la pédagogie pouvant être exercés de façon individuelle si on souhaite mesurer et attester ou de façon collective. Le collectif, si adapté, peut être intéressant car répondre en petit groupe à une question peut rassurer et surtout créer du savoir additionnel entre les personnes du groupe. C’est en se questionnant ensemble, échangeant sur une question que chacun apporte à l’autre ses connaissances. L’apprentissage informel se développe alors.

En aval d’un parcours, il valide pleinement la connaissance et peuvent permettre d’apporter des modules entraînements, de micro modules, de mises en pratiques cohérents avec les besoins réels.

Une autre dynamique intéressante qui renverse la posture du formateur concepteur consiste à faire créer les quiz par les apprenants eux-mêmes. Après avoir acquis des connaissances, les apprenants créent les questions par groupe sur un outil auteur adéquat. En créant les questions eux-mêmes ils recherchent, s’apportent réciproquement et améliorent leur savoir. Ensuite le questionnaire crée, les questions remélangées, on joue le quiz en groupe et on félicite à la fin sur les résultats. On revisite ainsi ses acquis et on les décuple. L’avantage second à ceci est de favoriser la connaissance de solutions outils auteurs digitales nombreuses sur le web dans leur back office et de mettre les participants en action.

Les solutions digitales de conception sont devenues incontournables. Au-delà de la facilité de conception qu’elles apportent dans la plupart des cas, elles transforment l’expérience puisque les résultats sont obtenus immédiatement et visiblement pour les participants qui pourront lire les résultats en direct sur leur smartphone, sur l’écran général ou sur un tableau excel de sortie produit directement à la fin du quiz.

Comment jouer un quiz en asynchrone ou en synchrone ?

Pour qu’un test de connaissances soit bien dispensé, il est important de veiller à écrire très lisiblement les questions et propositions de réponses pour qu’elles soient tout à fait cohérentes avec les apports et qu’elles ne prêtent pas à interprétation. Une phrase ambiguë engendrera des risques de défaillance sur les résultats et de désengagement des apprenants.

Le formateur veillera à bien écrire l’énoncé du quiz, à le contextualiser, décrire comment il sera déroulé. Il pourra donner un temps réglementaire ou pas. Il pourra aussi choisir dans une dynamique pédagogique synchrone d’apporter au fur et à mesure les apports complémentaires en s’associant à ceux qui savent déjà pour le faire (donc qui ont bien répondu à une question donnée). Dans certains cas, les questions pourront être posées une seconde fois pour faciliter l’ancrage mémoriel (c’est notamment très utilisé comme technique pour les parcours de mobile learning).

Une nécessité demeure de contraindre par le temps pour évaluer pertinemment et une bonne pratique consiste à poser une question simple pour démarrer afin de rassurer et s’acculturer à la solution digitale retenue.

Retrouvez d’autres d’astuces dans la Boîte à Outils des Formateurs.

Ecrit par

Fabienne Bouchut

Fabienne Bouchut est cheffe de projet innovation chez Cegos. Après plus de 10 ans dans différentes fonctions commerciales, elle a rejoint Cegos en tant que consultant senior pour piloter des projets de formation dans des contextes variés.Depuis 10 ans, elle est pour responsable de la veille pour capter les apports du digital pour se former.Elle conduit également les projets de développement et de déploiement des innovations sur l’offre Cegos.
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