Lors de sa dernière intervention à l’Université Ouverte des Compétences Bernard Masingue a dressé un panorama objectif de la situation à date du tutorat. Entre politique et réalité terrain, entre pratiques et représentations du tutorat, l’écart est souvent important. Ce décalage tenant autant aux enjeux sous-jacents de la transmission entre les âges qu’au contexte mouvant
Ce second éclairage, apporté par l’enquête que nous réalisons chaque année, va porter sur les modalités déployées dans les dispositifs de formation des différents pays interrogés. Le présentiel est-il toujours aussi haut ? Les modalités émergentes décollent-elles enfin cette année ? Le e-learning a-t-il encore sa place dans le mix ?
Nous l’avons vu dans un billet précédent, le tutorat formel, c’est à dire planifié, structuré, évalué, est réputé plus efficace pour de nombreux auteurs. Et cependant, les auteurs qui traitent du mentoring considèrent généralement, de leur coté, que c’est le mentoring informel qui est le plus efficace. Pourquoi cette différence ? Il me semble qu’elle
Ainsi que je l’évoquais dans un billet précédent, la formation en situation de travail – souvent incarnée, en France, par la personne du tuteur – (re) devient un outil privilégié, souhaité à la fois par les opérationnels et par les personnes accompagnées elles-mêmes. Plusieurs avantages lui sont prêtés : adaptation aux besoins de l’individu, création d’un